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1、Disponible en ligne surScienceDMdecine et maladies infectieuses 47S (2017) S122S12518esJournes nationales dinfectiologiePosters : infections respiratoires et grippeRESPIR-01Frquence de la lgionellose dans unecohorte prospective de patients hospitalisspour pneumopathie infectieuseE. Botelho-Nevers1,
2、F. Grattard1, A. Viallon1, S. Allegra2, S. Jarraud3,P. Verhoeven1, A. Marcuccilli1, F. Lucht1, B. Pozzetto1, P. Berthelot11CHU de Saint-tienne, France2GIMAP EA 3064 universit Jean-Monnet-Comue universit de Lyon, France3Centre national de rfrence des Lgionnelles Lyon, FranceIntroductionLalgionellosee
3、stunepathologiegraveassocieunemortalitleve. Mieux diagnostiquer cette pathologie est essentiel afin doptimiser letraitementantibiotique.Lobjectifdecettetudetaitdemesurerlafrquencedecetteinfectionauseindunecohortedepatientshospitalisspourpneumopathie.Matriels et mthodestude prospective monocentrique
4、tudiant les carac-tristiques des patients adultes hospitaliss pour pneumopathie communautaireou nosocomiale (hors pneumopathies acquises sous ventilation mcanique). LarecherchedeLegionellaspp.atralisesystmatiquementparculture,antig-nurie,PCRARN16Ssurcrachatsetsrologie.Lesautrestiologiesinfectieuseso
5、nttrecherchesparculture,srodiagnostic(MycoplasmapneumoniaetChla-mydophila pneumoniae) ou PCR (cytomgalovirus et bactries atypiques); lesvirus respiratoires courants nont pas t recherchs.RsultatsDe mars 2007 avril 2010, 254 patients ont t inclus dont156 hommes (ge moyen: 61,3 ans). Le dlai entre la s
6、urvenue des symptmesetladmissiontaitde8,4jours;61,2%despatientsavaientrec uunantibiotiqueavant ladmission lhpital. Une exposition risque de lgionellose dans les15jours prcdents le dbut des signes a t retrouve chez 32 % des patients(78/244). Il sagissait dune pneumopathie nosocomiale dans 12,2 % des
7、cas.Limagerie pulmonaire a mis en vidence une pneumopathie bilatrale dans35,6%descasetsystmatisedans64,1%descas.Seulement4,3%despatientsontthospitalissenranimation.Auseindes86agentsinfectieuxdtects,ondnombre 24 cas (28 %) dinfection Legionella pneumophila (19 cas confir-ms,5casprobables),36pneumonie
8、sgermepyogne(dont17pneumocoqueset 9 staphylocoques dors), 23 pneumonies germe atypique (dont 18M. pneu-moniae et 5C. pneumoniae), une tuberculose, une nocardiose et une infection cytomgalovirus. La PCR lgionelle avait respectivement une sensibilit etspcificit de 58,3 % et 100 %, compares 66,6 % et 1
9、00 % pour lantignurie,29,2 % et 100 % pour la culture et 37,5 % et 100 % pour la srologie. Unegurison ou amlioration a t observe chez 94,3 % des patients au cours des30jours de suivi. Comparativement aux autres patients, les cas de lgionellosetaient plus souvent tabagiques (p0,01), avaient plus souv
10、ent des antcdentspulmonaires (p0,05) et des transaminases leves (p0,01) et ont rec u uneantibiothrapie prolonge (p0,01), sans autre diffrence.ConclusionCettetudemontrequeLegionellaspp.estunecausefrquentedepneumopathie, peu distincte cliniquement par rapport aux pneumopathies lies dautres causes. La
11、PCR sur crachats amliore la dtection de cette infectionet devrait tre utilise plus largement afin doptimiser la prise en charge de cettepathologie.Dclaration de liens dintrtsLes auteurs dclarent ne pas avoir de liensdintrts.http:/dx.doi.org/10.1016/j.medmal.2017.03.294RESPIR-02Caractristiques microb
12、iologiques etcliniques des patients hospitaliss poursuspicion dinfection Middle EastRespiratory Syndrome coronavirus(MERS-CoV) au cours de la priode20132016A. Bleibtreu, S. Jaureguiberry, N. Houhou, D. Boutolleau, H. Guyot,D. Vallois, X. Lescure, C. Rioux, E. Caumes, Y. YazdanpanahAPHP, Paris, Franc
13、eIntroductionDepuis 2012 dans le monde, linfection due MERS-CoV at responsable de 1826 cas dont 649 dcs. En France, 1568 patients ontt notifis comme cas suspects dont 478 cas possibles. Seuls 2 cas ont tconfirm dont un dcs. Lobjectif de cette tude tait dvaluer les caractris-tiquesdmographiques,clini
14、quesetmicrobiologiquesdespatientscaspossibleshospitaliss.Matriels et mthodestude rtrospective de tous les patients adultes hospi-taliss dans les units disolement de 2 services rfrents pour le MERS-CoVentre janvier 2013 et dcembre 2016.RsultatsQuatre-vingt treize patients ont t hospitaliss pour suspi
15、cion deMERS-CoV dont 10 (11 %) en unit de soins intensifs. Lge mdian taitde 63,4 ans et 49 patients taient des hommes (53 %). Quatre-vingt-deux reve-naientdArabiesaoudite(88%)dont75(81)pourplerinage.Lexamencliniqueretrouvaitunfoyerpulmonairechez61patients(66%),unetouxchez89(95%)et une temprature mdi
16、ane de 38,5C. Des anomalies radiologiques taientretrouves initialement dans 73 cas (78 %). Les 93 patients taient ngatifsen PCR pour MERS-CoV. La documentation microbiologique tait ngativepour 21 (23 %) patients, mais a rvl 40 infections virales (43 %), 13 (14 %)infections bactriennes, 9 (10 %) co-i
17、nfections bactrie-virus et 7 co-infectionsvirus-virus (8 %). Les Rhinovirus taient les principaux micro-organismes (26,28 %), puis les virus influenza (25, 27 %), et les coronavirus non-MERS (5,6 %). Sept (8 %) infections Legionella pneumophilia et 7 (8 %) infections Streptococcus pneumoniae ont t m
18、ises en vidence. Une antibiothrapie a tiniti dans 81 (87 %) cas dont 63 bithrapie (68 %). La dure de bithrapie taitinfrieure 48heures chez 34 patients (37 %) et lantibiothrapie a t stop-pe au cours des 48 premires heures pour 7 (8 %) patients. La dure mdianedhospitalisation tait de 3jours (133) et l
19、a dure mdiane disolement tait de24heures (892). Deux patients sont dcds, lun d une grippe maligne etlautre une endocardite infectieuse S. aureus.0399-077X/$ see front matter18esJournes nationales dinfectiologie / Mdecine et maladies infectieuses 47S (2017) S122S125S123ConclusionDe 2013 2016 sur 93 p
20、atients hospitaliss pour suspicion deMERS-CoV,aucunnouveaucasdinfectionMERS-CoVnatconfirm.Lesvirusrespiratoiressaisonnierstaientlaprincipalecausedinfectionpulmonairedans ce contexte bien que la pathognicit de tous les virus identifis ne puissepastreconfirme.Lesinfectionsbactriennesetlesco-infections
21、bactrie-virusont reprsent 22 cas (24 %), plaidant pour linstauration dune antibiothrapieempirique efficace contre le pneumocoque et la lgionnelle dans les premiresheures de la prise en charge des cas suspects de MERS-CoV.DclarationdeliensdintrtsJanssen:participationaucolloqueVIHexp-rience exchange m
22、eeting Nice 2930 janvier 2015, Gilead : invitation au JNI2016.http:/dx.doi.org/10.1016/j.medmal.2017.03.295RESPIR-03Listrioses pleuropulmonaires : propos de38 casM. Morgand1, A. Leclercq2, M. Maury2, H. Bracq-Dieye2, P. Thouvenot2,G. Vales2, M. Lecuit1, C. Charlier11CHU NeckerEnfants Malades, Paris,
23、 France2Institut Pasteur, Paris, FranceIntroductionListeria monocytogenes (Lm) est une bactrie Gram positif detransmission alimentaire, responsable dinfections svres chez les patientsimmunodprims (septicmies, infections du systme nerveux central), etdinfections materno-nonatales. Des infections resp
24、iratoires, pleurales et/oupulmonaires Lm ont t rapportes, sans jamais tre prcisment dcrites.Matriels et mthodesLa surveillance des infections Lm en France reposesurladclarationobligatoiredescaslAgencenationaledesantpubliqueetsurlenvoivolontairedessouchesauCentrenationalderfrencedesListeria.Nousavons
25、 men une tude rtrospective des cas dclars de janvier 1993 juillet2015avecidentificationdeLmdansdesprlvementsrespiratoires,pleurauxoudans des hmocultures au cours de pneumonies sans autre tiologie identifie(n=3). Les donnes cliniques ont t analyses et les isolats gnotyps.RsultatsLes donnes de 38 pati
26、ents ont t tudies : 28 pleursies, 5 pleu-ropneumopathies, 4 pneumonies et une bronchite. Vingt-huit patients (68 %)taient des hommes. Lge mdian tait de 74 ans 2990. Dix patients (27 %)avaient plus de 80 ans. Trente-sept patients (97 %) avaient au moins 1 comorbi-dit immunosuppressive associe (0 5, m
27、diane de 2). La principale tant unenoplasie, prsente chez 20 patients (53 %). Les autres taient : cirrhose (n=8),thylisme sans cirrhose (n=8), diabte (n=5), maladie auto-immune (n=3) etinsuffisance rnale terminale (n=1). Trois malades prsentaient une neurolis-triose et/ou une infection du liquide da
28、scite avec une pleursie. Dix patients(27 %) avaient une bactrimie associe. Cinq malades (13 %) navaient pas defivre. Parmi les 33 cas de pleursie, 15 (45 %) avaient une pathologie pleu-rale sous-jacente (transudative, noplasique, tuberculeuse, pleursie rcurrenteidiopathique) gurie ou actuelle. Le li
29、quide pleural tait exsudatif dans 72 %des cas (liquide purulent 61 %), hmorragique (17 %) ou transudatif (11 %).Vingt-sept patients (72 %) ont rec u de lamoxicilline et 12 (32 %) une associa-tion amoxicilline-aminoside. La dure mdiane de traitement tait de 14jours(extrmes 042). Elle tait de 21jours
30、1042 parmi les survivants. La duremdiane de suivi tait de 9 mois. Quinze patients sont dcds (39 %). Le dlaimdian entre le diagnostic et le dcs tait de 4jours (123).ConclusionLes infections pleuropulmonaires Lm sont une entit relle.Elles surviennent chez des patients fragiles, gs et immunodprims, don
31、t plusde 50 % ont une noplasie sous-jacente. Le pronostic de ces formes est trsdfavorable, les classant, avec les septicmies, parmi les formes les plus gravesde listrioses.Dclaration de liens dintrtsLes auteurs dclarent ne pas avoir de liensdintrts.http:/dx.doi.org/10.1016/j.medmal.2017.03.296RESPIR
32、-04Intrt de la fibrinolyse intrapleurale dans letraitement des pleursies purulentesS. Zayet1, T. Merhabene1, A. Jamoussi1, A. Ghariani2, L. Slim2,J. Ben Khelil1, M. Besbes11Service de ranimation mdicale, hpital Aberrahmen-Mami, universitTunis-El-Manar, facult de mdecine de Tunis, Ariana, Tunisie2Lab
33、oratoire de microbiologie, hpital Aberrahmen-Mami, universitTunis-El-Manar, facult de mdecine de Tunis, Ariana, TunisieIntroductionLe drainage pleural est un lment dterminant dans le traite-ment des pleursies purulentes. Dans certains cas, ce drainage est inefficace dufaitdelabondancedelafibrinedans
34、leliquide.Lafibrinolyseintrapleuralepeuttreproposeavantlerecourslachirurgie.Lebutdenotretravailtaitdtudierlesdonnespidmiologiques,cliniques,radiologiquesetmicrobiologiquesdespleursies purulentes et dvaluer lintrt de la fibrinolyse intrapleurale dansces situations.Matriels et mthodesIl sagissait dune
35、 tude rtrospective descrip-tive, incluant les patients hospitaliss en ranimation mdicale de lhpitalAbderrahmen-Mami de lAriana pour pleursie purulente entre janvier 2000 etdcembre 2016. Le diagnostic de pleursie purulente tait retenu sur des don-nescliniques,chographiquesetmicrobiologiques.Leprotoco
36、ledefibrinolysea utilis de la streptokinase (250 000 units dilues dans 250mL de srum phy-siologique)administretraversledrainthoracique.Lefficacitdelafibrinolysea t juge sur des donnes cliniques et paracliniques (chographie thoraciquequotidienne)RsultatsTrente-quatre cas ont t colligs. La mdiane dge
37、tait de34,5 ans 1581 et le sex-ratio de 3/1. La mdiane du score APACH II taitde 19. Dans la moiti des cas, aucun antcdent na t retrouv, une conduiteaddictiveatretrouvedans19cas.Danstouslescas,untableaufaitdedtresserespiratoire fbrile tait prsent ladmission. Un seul cas prsentait un tat dechoc septiq
38、ue. Au total, 56 % des cas ont bnfici dune exploration par uncouple chographie/tomodensitomtrie thoracique. Lpanchement pleural taitbilatral dans 7 cas. Les germes isols taient domins par Streptococcus pneu-moniae dans 6 cas, des germes anarobies dans 5 cas et Staphylococcus aureusdans 3 cas dont un
39、 tait rsistant la mticilline. Lantibiothrapie empiriquea consist en une association amoxicilline-acide clavulanique dans 24 cas. Lamdiane du nombre de sances de fibrinolyse tait de 4 et la dure moyennedu drainage tait de 7jours. Aucun effet secondaire na t observ. La chi-rurgie tait propose dans 5 c
40、as. La dure moyenne de sjour en ranimationtait de 14jours. Une seule patiente tait dcde dans un tableau de dfaillancemultiviscrale secondaire des localisations septiques multiples.ConclusionLa fibrinolyse intraplurale est une technique simple, efficace etbientolre.Ellepeuttreproposeencasdinsuffisanc
41、edudrainagethoraciquedes pleursies purulentes et permettait ainsi dviter le recours la chirurgie.Dclaration de liens dintrtsLes auteurs dclarent ne pas avoir de liensdintrts.http:/dx.doi.org/10.1016/j.medmal.2017.03.297RESPIR-05Exhaustivit de la surveillance des cas degrippe svre en France, 20092013
42、P. Loury1, G. Jones2, J.L. Chappert3, M. Pivette4, B. Hubert51Sant publique France, Cire Pays-de-la-Loire, Nantes, France2SpFrance, Cire Hauts-de-France, Lille, France3SpFrance, Cire Auvergne-Rhne-Alpes, Lyon, France4SpFrance, Cire Bretagne, Rennes, France5SpFrance, Cire Pays de la Loire, Nantes, Fr
43、anceIntroductionDepuis 2009, sant publique France (ex-InVS) et ses cellulesrgionales (Cire) ont mis en place des surveillances des cas de grippe svre(SGS), bases sur la collaboration des services de ranimation hospitalire avecles Cire. Aprs plusieurs saisons de surveillance, une htrognit des taux decas signals a t observe selon le virus prdominant et la rgion. Une tudea t mise en place sur 21 rgions pour les saisons 200910 201213 afindvaluer lexhaustivit de la surveillance et dtudier les facteurs expliquantles variations rgionales.
