法语原著[项链].la.parure

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1、LA PARUREGUY DE MAUPASSANTLA PARURECtait une de ces jolies et charmantes les, nes, comme par une erreur du destin, dans une famille demploys. Elle navait pas de dot, pas desprances, aucun moyen dtre connue, comprise, aime, pouse par un homme riche et distingu ; et elle se laissa marier avec un petit

2、 commis du ministre de lInstruction publique. Elle fut simple, ne pouvant tre pare, mais malheureuse comme une dclasse ; car les femmes nont point de caste ni de race, leur beaut, leur grce et leur charme leur servant de naissance et de famille. Leur finesse native, leur instinct dlgance, leur soupl

3、esse desprit sont leur seule hirarchie, et font des filles du peuple les gales des plus grandes dames. Elle souffrait sans cesse, se sentant ne pour toutes les dlicatesses et tous les luxes. Elie souffrait de la pauvret de son logement, de la misre des murs, de lusure des siges, de la laideur des to

4、ffes. Toutes ces choses, dont une autre femme de sa caste ne se serait mme pas aperue, la torturaient et lindignaient. La vue de la petite Bretonne qui faisait son humble mnage veillait en elle des regrets dsols et des rves perdus. Elle songeait aux antichambres muettes, capitonnes avec des tentures

5、 orientales, claires par de hautes torchres de bronze, et aux deux grands valets en culotte courte qui dorment dans les larges fauteuils, assoupis par la chaleur lourde du calorifre. Elle songeait aux grands salons vtus de soie ancienne, aux meubles fins portant des bibelots inestimables, et aux pet

6、its salons coquets, parfums, faits pour la causerie de cinq heures avec les amis les plus intimes, les hommes connus et recherchs dont toutes les femmes envient et dsirent lattention. Quand elle sasseyait, pour dner, devant la table ronde couverte dune nappe de trois jours, en face de son mari qui d

7、couvrait la soupire en dclarant dun air enchant : Ah ! le bon pot-au-feu ! je ne sais rien de meilleur que cela. elle songeait aux dners fins, aux argenteries reluisantes, aux tapisseries peuplant les murailles de personnages anciens et doiseaux tranges au milieu dune fort de ferie ; elle songeait a

8、ux plats exquis servis en des vaisselles merveilleuses, aux galanteries chuchotes et coutes avec un sourire de sphinx, tout en mangeant la chair rose dune truite ou des ailes de glinotte. Elle navait pas de toilettes, pas de bijoux, rien. Et elle naimait que cela ; elle se sentait faite pour cela. E

9、lle et tant dsir plaire, tre envie, tre sduisante et recherche. Elle avait une amie riche, une camarade de couvent quelle ne voulait plus aller voir tant elle souffrait en revenant. Et elle pleurait pendant des jours entiers, de chagrin, de regret, de dsespoir et de dtresse. Or un soin son mari rent

10、ra, lair glorieux et tenant la main une large enveloppe. Tiens, dit-il, voici quelque chose pour toi. Elle dchira vivement le papier et en tira une carte imprime qui portait ces mots : Le ministre de lInstruction publique et Mme Georges Ramponneau prient M. et Mme Loisel de leur faire lhonneur de ve

11、nir passer la soire lhtel du ministre, le lundi 18 janvier Au lieu dtre ravie, comme lesprait son mari, elle jeta avec dpit linvitation sur la table, murmurant : Que veux-tu que je fasse de cela ? - Mais, ma chrie, je pensais que tu serais contente. Tu ne sors jamais, et cest une occasion, cela, une

12、 belle ! Jai eu une peine infinie lobtenir Tout le monde en veut ; cest trs recherch et on nen donne pas beaucoup aux employs. Tu verras l tout le monde officiel. Elle le regardait dun oeil irrit, et elle dclara avec impatience : Que veux-tu que je me mette sur le dos pour aller l ? Il ny avait pas

13、song ; il balbutia : Mais la robe avec laquelle tu vas au thtre. Elle me semble trs bien, moi. Il se tut, stupfait, perdu, en voyant que sa femme pleurait. Deux grosses larmes descendaient lentement des coins des yeux vers les coins de la bouche ; il bgaya : Quas-tu ? quas-tu ? Mais, par un effort v

14、iolent, elle avait dompt sa peine et elle rpondit dune voix calme en essuyant ses joues humides : Rien. Seulement je nai pas de toilette et par consquent je ne peux aller cette fte. Donne ta carte quelque collgue dont la femme sera mieux nippe que moi. Il tait dsol. Il reprit : voyons, Mathilde. Com

15、bien cela coterait-il une toilette convenable, qui pourrait te servir encore en dautres occasions, quelque chose de trs simple ? Elle rflchit quelques secondes, tablissant ses comptes et songeant aussi la somme quelle pouvait demander sans sattirer un refus immdiat et une exclamation effare du commis conome. Enfin, elle rpondit en hsitant : Je ne sais pas au juste, mais il me semble quavec quatre cents francs je pourrais arriver Il avait un peu pli, car il rservait juste cette somme pour acheter un fusil et soffrir des parties de c

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