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1、Les Comdiens sans le savoir Balzac, Honor dePublication: 1845 Catgorie(s): Fiction, Nouvelles Source: http:/fr.wikisource.org1A Propos Balzac: Honor de Balzac (May 20, 1799 August 18, 1850), born Honor Bal- zac, was a nineteenth-century French novelist and playwright. His work, much of which is a se
2、quence (or Roman-fleuve) of almost 100 novels and plays collectively entitled La Comdie humaine, is a broad, often satirical panorama of French society, particularly the petite bourgeoisie, in the years after the fall of Napolon Bonaparte in 1815namely the period of the Restoration (18151830) and th
3、e July Monarchy (18301848). Along with Gustave Flaubert (whose work he influenced), Balzac is generally regarded as a founding father of realism in European literature. Balzacs novels, most of which are farcical comedies, feature a large cast of well- defined characters, and descriptions in exquisit
4、e detail of the scene of ac- tion. He also presented particular characters in different novels repeated- ly, sometimes as main protagonists and sometimes in the background, in order to create the effect of a consistent real world across his novelistic output. He is the pioneer of this style. Source:
5、 WikipediaDisponible sur Feedbooks pour Balzac: Le Pre Goriot (1834) La Peau de chagrin (1831) Eugnie Grandet (1833) Illusions perdues (1843) Le Chef-duvre inconnu (1845) Le Lys dans la valle (1835) La Recherche de lAbsolu (1834) La Femme de trente ans (1832) La Cousine Bette (1847) LEnfant maudit (
6、1831)Note: This book is brought to you by Feedbooks http:/ Strictly for personal use, do not use this file for commercial purposes.2A MONSIEUR LE COMTE JULES DE CASTELLANE.3Lon de Lora, notre clbre peintre de paysage, appartient lune des plus nobles familles du Roussillon, espagnole dorigine, et qui
7、, si elle se recommande par lantiquit de la race, est depuis cent ans voue la pauvret proverbiale des Hidalgos. Venu de son pied lger Paris du dpartement des Pyrnes-Orientales, avec une somme de onze francs pour tout viatique, il y avait en quelque sorte oubli les misres de son enfance et sa famille
8、 au milieu des misres qui ne manquent jamais aux rapins dont toute la fortune est une intrpide vocation. Puis les soucis de la gloire et ceux du succs furent dautres causes doubli. Si vous avez suivi le cours sinueux et capricieux de ces Etudes, peut- tre vous souvenez-vous de Mistigris, lve de Schi
9、nner, un des hros de Un dbut dans la vie (SCENES DE LA VIE PRIVEE), et de ses appari- tions dans quelques autres Scnes. En 1845, le paysagiste, mule des Hobbma, des Ruysdal, des Lorrain, ne ressemble plus au rapin dnu, frtillant, que vous avez vu. Homme illustre, il possde une charmante maison rue d
10、e Berlin, non loin de lhtel de Brambourg o demeure son ami Bridau, et prs de la maison de Schinner son premier matre. Il est membre de lInstitut et officier de la Lgion-dHonneur, il a trente-neuf ans, il a vingt mille francs de rentes, ses toiles sont payes au poids de lor, et, ce qui lui semble plu
11、s extraordinaire que dtre invit parfois aux bals de la cour, son nom jet si souvent, depuis seize ans, par la Presse lEurope, a fini par pntrer dans la valle des Pyrnes-Orientales o vgtent trois vritables Lora, son frre an, son pre et une vieille tante paternelle, mademoiselle Urraca y Lora. Dans la
12、 ligne maternelle, il ne reste plus au peintre clbre quun cou- sin, neveu de sa mre, g de cinquante ans, habitant dune petite ville manufacturire du dpartement. Ce cousin fut le premier se souvenir de Lon. En 1840 seulement, Lon de Lora reut une lettre de monsieur Sylvestre Palafox-Castel-Gazonal (a
13、ppel tout simplement Gazonal), au- quel il rpondit quil tait bien lui-mme, cest-dire le fils de feue Lo- nie Gazonal, femme du comte Fernand Didas y Lora. Le cousin Sylvestre Gazonal alla dans la belle saison de 1841 ap- prendre lillustre famille inconnue des Lora que le petit Lon ntait pas parti po
14、ur le Rio de la Plata, comme on le croyait, quil ny tait pas mort, comme on le croyait, et quil tait un des plus beaux gnies de lcole franaise, ce quon ne crut pas. Le frre an, don Juan de Lora, dit son cousin Gazonal quil tait la victime dun plaisant de Paris. Or, ledit Gazonal se proposant daller
15、Paris pour y suivre un procs que, par un conflit, le prfet des Pyrnes-Orientales avait arrach de la juridiction ordinaire pour le transporter au Conseil dEtat, le provincial4se proposa dclaircir le fait, et de demander raison de son impertinence au peintre parisien. Il arriva que monsieur Gazonal, log dans un maigre garni de la rue Croix-des-Petits-Champs, fut bahi de voir le palais de la rue de Berlin. En y apprenant que le matre voyageait en Italie, il renona momentanment demander raison, et douta de voir reconnatre sa pa- rent maternelle par lhomme clbre. De 1843 1844, Gazonal suivit son
